Pour conclure par le mot valise « occupation des personnes âgées », J’ai Piscine Avec Simone, en collaboration avec Boost Me Up, a organisé le 30 octobre un webinaire dédié à l’emploi des femmes âgées de plus de 45 ans. Oui, nous savons bien que les hommes trop enthousiastes pour trouver du travail, mais expliquons pourquoi il est urgent de distinguer lesproblèmes qui leur sont liés.
Alors que l’emploi des personnes âgées est un lieu mineur dans le débat public, les données démographiques nous avertissent : « D’ici 2050, une personne sur cinq, soit près de 2 milliards de personnes, aura 60 ans ou plus », prédit le militant américain Ashley Applewhite, auteur d’une affiche contre l’âge. Être une femme et plus de 50 ans est pour beaucoup une course handicapée à (re) trouver du travail.
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Plan de l'article
Le patrimoine de plus de 45 ans
Jean-Marc Salvanes, Associé de MISSEO, un cabinet de conseil dédié à la DRH soutient la déconstruction des stéréotypes. ans de jeunes, les employeurs prendront conscience du patrimoine de plus de 45 ans. « Plus stables, moins affamés d’opportunités professionnelles, ils sont également plus impliqués dans la performance de l’entreprise. » Le fait d’élever uniquement les compétences devrait donc assurer le recrutement de ces « aînés ». Les chiffres de Pôle Emploi disent autre chose. En août, 833 300 femmes de plus de 50 ans ont été enregistrées contre 415210 de moins de 25 ans.
Stéréotypes têtus
Le plan de relance du gouvernement a hissé les « plus de cinquante ». Dans l’imagination collective, ils sont très proches de l’âge de la retraite. Invalides par des chemins coupés pour des raisons de maternité et à temps partiel, les femmes luttent pour obtenir le 1er Graal, l’interview avec un recruteur. À 55 ans, Isabelle soupire : « Je parle 4 langues, je connais de grandes entreprises que je ne peux même pas intéresser un recruteur. » Et quand les candidats obtenir une réponse est souvent douche froide. Alexandra, responsable du recrutement dans un cabinet de formation en ligne, a fait l’expérience amère. « Je n’embauche plus de personnes nées avant 1986 parce que ces profils ne peuvent plus utiliser le web » ! a répondu à une réplique de départ mal informée au sujet de la discrimination dans l’embauche.
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Disqualification physique
Comment raconter votre expérience lorsque la sphère professionnelle vous qualifie comme senior à 45 ans ? Laetitia de Gaulle, consultante stratégique, possède une expérience RH auprès de grandes sociétés pharmaceutiques anglo-saxonnes. L’approche est différente (CV anonyme sans mention de l’âge), mais souligne que les femmes sont confrontées à un jugement sur leur physique. faire ce travail et quand une femme arrive à l’entrevue devient âgée quand un homme de 55 ans n’est pas le cas s’il est recruté par un homme du même âge. » Les stéréotypes ont une vie difficile. Face à cette question, le consultant a arrêté dire qu’il avait un fils de 32 ans. Quand il parle de la seconde, qui n’a que 20 ans. C’est bon !
Une femme de 50 ans est laide sur les spectacles. Peut-être qu’elle est grosse, mais elle est compétente. Mais c’est suspect, ça veut dire qu’elle lâche. Un mauvais homme s’en fiche tant qu’il passe propre ! Chaque femme a moins de chance que les autres.
Laetitia de Gaulle Le changement démographique ébranle les mentalités. La génération Y a des parents actifs et cela contribue à changer l’aspect positif Laetitia de Gaulle. En temps de crise, Isabelle souligne que « les entreprises ont besoin de personnes aiguës qui connaissent le travail de la société ». Mais qui dit que l’expérience dit le coût, un gros obstacle à l’embauche. « Le frein est également ce crédit d’impôt mis en place pour les entreprises pour des salaires qui ne dépassent pas 2,5 fois le smic. Qui dit ça ?questionne la demande d’emploi, qui voudrait que la pyramide des âges au sein des entreprises reflète ceux de la société. « Si l’âge moyen des employés dans une entreprise est de 35 ans, ce n’est pas un bon signe. »
Préparer le développement de carrière
Cependant, Jean Marc Salvanes a parfois accusé cette impasse d’un manque de préparation dans l’évolution d’une carrière. « Lorsque vous êtes sur le marché à 45 ou 50 ans, c’est là que vous réalisez que vous n’avez pas cultivé vos propres filets et que vous vous êtes mis dans une impasse professionnelle. » Cette absence de préparation s’accompagne également d’un manque de confiance qu’il observe particulièrement chez les femmes. « J’accompagne une femme pour un poste important qui remet en question sa légitimité. C’est rarement le cas des hommes. »
La rediffusion de ce webinaire est disponible ici